Amplifions l’action commune contre l’état d’urgence et la réforme constitutionnelle sur la déchéance de la nationalité

Pour nous suivre

La Fédération nationale de la Libre Pensée soutient depuis le début l’action de la Ligue des Droits de l’Homme, avec la Ligue de l’enseignement et l’Union rationaliste contre la remise en cause des libertés démocratiques et des acquis républicains et ouvriers.

La Libre Pensée était présente, sous les formes qu’elle a librement décidées, dans les rassemblements du 30 janvier 2016 à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme. Elle a pris la parole dans un grand nombre d’endroits du pays pour exprimer son rejet de la mise en place d’un nouvel ordre autoritaire. Nous en remercions les organisateurs.

La Libre Pensée appelle ses Fédérations départementales à multiplier les démarches auprès des parlementaires pour leur transmettre le mémorandum qu’elle a rendu public contre le projet de modification constitutionnelle. D’ores et déjà, de nombreux parlementaires nous ont répondu en faisant part de leurs profondes interrogations.

Députés et Sénateurs : Ne votez pas la réforme liberticide de la Constitution !

Paris, le 1er février 2016

 

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Communiqué des collectifs « Nous ne céderons pas » et « Stop état d’urgence »

Paris, le 31 janvier 2016

A l’appel des collectifs « Nous ne céderons pas » et  « STOP état d’urgence », des manifestations ont eu lieu samedi 30 janvier dans plus de 80 villes en France

Plus de 40 000 personnes, dont 20 000 à Paris, ont marché pacifiquement contre l’état d’urgence et les différents projets de loi qui le renforcent : constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de la nationalité, reconduction de l’état d’urgence et durcissement des lois pénales.

Cette journée de mobilisation est un premier succès, malgré les intempéries, qui appelle d’autres initiatives.

D’ores et déjà, les deux collectifs appellent :

  • à un rassemblement à l’Assemblée nationale vendredi 5 février à 17h, lors des premiers débats sur la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de la nationalité ;
  • à encourager localement les parlementaires à refuser cette grave régression démocratique.

Ils appellent également à soutenir les trois militants qui passent devant le tribunal mercredi 3 février au palais de justice de Paris, pour avoir bravé, le 22 novembre dernier, l’interdiction de manifester en soutien aux réfugiés décrétée par la préfecture de police.