Manifeste pour la liberté de conscience

Pour nous suivre

Une déclaration internationale pour la liberté de conscience

« Qui suis-je, où suis-je, où vais-je ? », telles sont les éternelles questions que se posent les êtres humains depuis la nuit des temps. Pour avancer, il faut avancer guidés par la Lumière. C’est ce que fait le Manifeste pour la Liberté de conscience, adopté à Oslo lors de la fondation de l’Association internationale de la Libre Pensée, el 10 août 2011. Celui-ci est signé par des combattants de la liberté de nombreux pays et de tous les continents.

Une voie d’avenir est tracée.

 

L’Humanité est née libre.

La nature n’a créé ni titres, ni religions, ni Eglises, ni censure, ni propriété.

L’Humanité est devenue elle-même en sortant de la préhistoire dans un long combat contre les terribles épreuves de la planète qu’elle ne connaissait ni ne comprenait.

Echappant peu à peu aux contraintes et aux entraves, y compris aux entraves et contraintes que l’Humanité avait créées, celle-ci dut, pour elle-même, affirmer ses droits.

Les droits de l’Humanité ne se sont ni affirmés ni arrachés contre d’autres prétendus « droits », d’origine inconnue.

Ils existent parce que l’Humanité existe.

Les droits de l’Humanité sont des « vérités évidentes en elles –mêmes »

Le premier de ces droits, la première de ces libertés est le droit de penser librement.

Cette liberté première et fondamentale s’appelle la liberté de conscience.

En effet, avant les Eglises, il y a l’Humanité.

En effet, au dessus des Eglises, il y a l’Humanité.

Dieux, Eglises, superstitions, dogmes sont des créations humaines et rien d’autre.

Toujours plus de conscience

« Plus de lumière ! »

A des siècles de distance, nous faisons nôtre la dernière phrase de Goethe.

La liberté de conscience, c’est la liberté pour l’Humanité d’examiner et de s’examiner

L’Humanité est faillible et perfectible parce qu’elle est dotée de raison, donc de critique.

Ce que l’Humanité a fait, elle peut le défaire.

Les générations successives ne peuvent s’enchaîner mutuellement et éternellement.

A la différence des Eglises, l’Humanité libre et consciente a refusé, refuse et refusera l’infaillibilité.

Ce qui est bon pour les Papes n’est pas bon pour les hommes.

L’Humanité est perfectible, c’est-à-dire qu’elle peut se corriger et s’améliorer ; elle ne considère pas le paradis comme un passé coupable et révolu ni comme un avenir inaccessible et mythique mais comme une action de tous les jours, permise par la liberté de conscience.

Nous pouvons dire après Protagoras que « l‘homme est la mesure de toute chose »

Le génie humain est illimité. Capable de diviser la plus petite des cellules de l’Univers, il est aussi capable de modifier sa propre structure, de partir à la conquête des planètes, de travailler sur l’origine du monde et de réfléchir à son propre avenir.

Il est, hélas, capable de programmer sa propre destruction.

Le destin de l’Humanité est le projet de l’Humanité et Prométhée, le révolté, a eu raison d’arracher le feu à ceux qui en étaient les possesseurs d’après la Mythologie pour le donner aux hommes. Il est la métaphore de l’humanité en lutte pour son émancipation.

Affirmant la liberté de conscience, ce qui n’est pas autre chose que la liberté de l’Humanité, l’Humanité s’est heurtée toujours aux dogmes religieux

Chaque fois que l’Humanité a avancé, quelle que soit la manière, et qu’elle a affirmé ses droits, les Eglises ont condamné.

L’Histoire

La liste des martyrs et des héros de la liberté de conscience dépasse très largement le bref rappel que nous pouvons faire ici.

Socrate, fut condamné à la cigüe parce qu’il préconisait à la jeunesse de réfléchir par elle-même.

Le philosophe de la Sorbonne, Abélard, fut mutilé car il estimait que son opinion propre valait celle des « pères ».

Le scientifique Galilée fut condamné pour ne pas avoir professé des vérités conformes à la Bible mais produites de ses propres recherches.

Il en fut de même pour Etienne Dolet, Giordano Bruno, Michel Servet., Vanino Vanini et bien d’autres.

Quand le premier texte en Occident établissant des droits (la « Magna Carta » en Angleterre en 1215) fut rédigé, l’archevêque de Canterbery Langton qui avait soutenu ce texte fut suspendu par le Pape

La déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, en France, fut condamnée par le Pape.

Charles Bradlaugh, démocratiquement élu au Parlement de Westminster en 1880,  a dû mener un long combat pour avoir le droit de siéger au Parlement sans avoir à prêter serment d’allégeance à la foi anglicane.

Le pédagogue et libre-penseur d’Espagne Francisco Ferrer i Guardia fut fusillé en 1909 à la demande de la hiérarchie catholique.

Le libre-penseur et libertin chevalier de la Barre a été exécuté sur l’ordre de l’Eglise et le dirigeant de la Libre-Pensée allemande, Max Sievers a été exécuté à Hambourg en 1943 par les nazis.

La liste est bien longue …

Elle témoigne du combat inlassable entre le dogme et la liberté de conscience.

De nos jours

Tout le monde voit que les Eglises continuent à réprimer et persécuter les consciences. Les Eglises n’ont pas changé.

A titre d’exemples, au Pakistan, le Dr Younus Shaikh, accusé de blasphème a été condamné à mort en 2001 avant de pouvoir se réfugier en Europe après une campagne internationale de solidarité. Il a passé plus de 3 ans dans le couloir de la mort.

Au Nigeria, le militant Leo Igwe a plusieurs fois été arrêté et brutalisé par la police pour avoir défendu les personnes accusées de « sorcellerie ». Il a été libéré en janvier 2011, après deux jours de détention, à la suite d’une campagne internationale en sa faveur.

Le juge italien Luigi Tosti ne cesse de mener combat pour être rétabli dans l’ensemble de ses droits après avoir été révoqué parce qu’il avait refusé de tenir séance dans une salle de justice ornée d’un crucifix.
La «  Grande chambre », instance d’appel de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, saisie par le gouvernement Berlusconi, vient, le 18 mars 2011, de donner raison à l’État italien qui entend continuer à imposer la présence de crucifix dans les écoles publiques de la péninsule (affaire dite « Lautsi »)

Nous pouvons prendre bien d’autres exemples, parmi lesquels la toute récente destruction d’oeuvres d’art à Avignon en France, par un commando catholique, parce qu’elles étaient jugées « blasphématoires ».

Arracher, défendre ou rétablir la liberté de conscience

Comme tout droit, la liberté de conscience doit être inscrite dans des textes, qu’ils soient des Déclarations, des Constitutions, des Lois ou des éléments juridiques.

Dans certains pays, ces textes existent. Il s’agit du Premier amendement de la Constitution des États-Unis : « Le Congrès ne fera aucune loi accordant une préférence à une religion ou en interdisant le libre exercice, restreignant la liberté d’expression, la liberté de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement et d’adresser à l’État des pétitions pour obtenir réparation de torts subis. » (1791), de la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat en France (1905) « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes », de l’article 3 de la Constitution du Mexique (1917) «  ni acquisition, ni possession, ni administration de biens immobiliers pour l’Église, aucune personnalité juridique pour l’Église», du Portugal, de la Russie révolutionnaire en 1917, du referendum constitutionnel en Bolivie (2009), de la Constitution « intérimaire » du Népal (2007), entre autres.

Il n’est pas superflu de rappeler que ces textes sont souvent malmenés et que leur défense ou leur rétablissement est nécessaire ; c’est le cas, par exemple, en France où tous les gouvernements depuis le gouvernement de Vichy ont violé la loi de Séparation.

C’est pour cela que nous saluons tous les combats qui vont dans le sens de la liberté de conscience, parmi lesquels la récente abrogation du délit de blasphème au Royaume Uni. En Pologne, en mars 2010, Le magazine épiscopal Gosc Niedzielny et l’Archevêché de Katowice ont été condamnés pour avoir comparé la féministe Alicja Tysiac aux criminels nazis. D’autres exemples de victoire sont connus.

Nous saluons les manifestations anticléricales en Pologne, en Italie ; nous saluons les  dizaines de milliers de personnes défilant dans les rues de Beyrouth au Liban pour dire «La laïcité est la solution», dans un pays où le système est un mélange complexe de partage du pouvoir basé sur des quotas communautaires ; les milliers de manifestants en Tunisie reprenant à leur compte le mot d’ordre de «Laïcité = liberté et tolérance», «pour une Tunisie Laïque» ; les milliers de manifestants à Londres défilant lors de la visite du chef de l’Eglise catholique pour dire «Make the Pope pay» ; les manifestants laïques en Espagne …

Sous toutes les latitudes, dans tous les continents, la forme est variable mais le fond est le même : l’exigence de la liberté de conscience !

Nous combattons pour l’abrogation de tous les Concordats, contre toute guerre de religions et contre tout « choc des civilisations »

Réflexions

Nos traditions et nos combats, incluant les motions et résolutions  du Congrès mondial de la Libre-Pensée à Rome en 1904, sont le gage et la promesse de nos engagements.

Dans la tradition du Congrès mondial de Rome en 1904, les présents ou représentés au Congrès mondial d’Oslo du 12 août 2011, fondant l’AILP (Association Internationale de la Libre Pensée) décident de mettre en œuvre deux campagnes, à savoir la vérité sur le financement des religions et la justice pour les victimes des Eglises.

Parce que nous sommes pour la liberté de conscience, ce qui implique la Séparation des Eglises et de l’Etat, nous voulons que la clarté soit faite sur le financement des religions, sur cette « économie pourpre » qui grève les budgets des Etats aux dépens de la Santé, de l’Instruction, au profit de seuls destinataires qui se qualifient eux-mêmes de « spirituels »

Nous voulons que justice soit rendue aux victimes des Eglises.

Justice n’est pas repentance.

La repentance est une donnée religieuse qui n’engage que les Eglises, se plaçant elles-mêmes au dessus des lois humaines.

Nous voulons la justice, ce qui implique, en cas de culpabilité reconnue, des sanctions, y compris judiciaires, financières et morales.

Justice pour les victimes des abus sexuels des Eglises ; les abus sexuels des Eglises se révélant être une institution de l’Institution.

Justice pour les victimes des discriminations, du Quatrième Concile du Latran de 1215, condamnant les juifs au port de la rouelle, de l’Inquisition frappant juifs, musulmans ou « hérétiques ».

Justice pour les peuples colonisés et « évangélisés », dépossédés de leurs droits et de leurs terres en Afrique, en Asie, en Amérique Latine, en Amérique du Nord. Pour reprendre les propos de J. Kenyatta « Lorsque les Blancs sont venus en Afrique, nous avions les terres et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés : lorsque nous les avons ouverts, les Blancs avaient la terre et nous la Bible. »

Nous voulons la pleine liberté de la recherche scientifique, dans le respect de la conscience de chacun.

Nous voulons le droit des femmes à disposer de leurs corps.

Nous voulons la pleine séparation de l’instruction et de la religion. Libre aux familles d’apprendre ce qu’elles considèrent bon à leurs enfants mais l’Instruction ne peut être l’œuvre que de l’Ecole publique.

Nous ne reprochons pas aux hommes leurs opinions.

Nous reprochons aux institutions de vouloir imposer des opinions

Perspectives

Nous,  présents ou représentés au Congrès mondial de la Libre  Pensée à Oslo, confrontés, à la fois, par nos recherches et par la situation à la question cruciale de la liberté de conscience, sans nous substituer aux associations et organisations, nationales et internationales quelles qu’elles soient, affirmons :

– la liberté de conscience est constitutive de la démocratie

– la liberté de conscience est constitutive de la libération de l’Humanité

Nous nous engageons à :

– défendre partout et pour tous cette liberté
– manifester fraternellement et solennellement notre solidarité à tous ceux qui sont et seraient persécutés pour leurs opinions.

– demander  à tous ceux qui se reconnaissent dans ce Manifeste de rejoindre ce combat.

Ce Manifeste a été adopté par l’Association Internationale de la Libre Pensée à Oslo le 10 août 2011.

 

Signataires du Manifeste :

Acuna Laura Cecilia, Grande Maîtresse du Grand Orient Equatorien Nouvelle Ere, Equateur – Abgottspon Valentin, professeur valaisan, Suisse – Al Ali Sami, Queer Arabic Foundation (QAF) Jordanie – Albaran Misael, Guadalajara, Mexique – Alves Ricardo, responsable laïque, Portugal – Amorim Pedro, professeur, Lisbonne, Portugal – Amorim Teresa, libre penseuse, membre de l’Association «Republica & Laicidade », Portugal – Anor Albert, libre penseur, enseignant et syndicaliste, Suisse – Araceli Juez, athée, Argentine – Arce Helena, Uruguay – Arias José, libre penseur, France – Association Civile des Athées, Argentine – Assogba Innocent, libre penseur du Bénin – Avenatti José, libre penseur, Uruguay – Ayache Sam, libre penseur français, chef de file de la délégation de l’IHEU à l’UNESCO – Azem Hocine, vice-président du Congrès mondial Amazigh, Algérie – Baril Daniel, journaliste et anthropologue, Québec, Canada – Bastin Pol, Belgique – Bedu Jean-Mary, libre penseur, ASILAH, Maroc – Benichou Daniel, président de l’association “le Chevalier de la Barre”, France – Bernier Robert, Mirabel, Québec – Besson Philippe, membre fondateur du CILALP (Comité International de Liaison des Athées et des Libres Penseurs), France – Blamer Shane, Australie – Blanco y Ovando Marcelino, Espagne – Blondel Marc, syndicaliste, président de la Fédération nationale de la Libre Pensée, France – Boska Ilona, Hollande – Bouteilly-Dupont Nadine, secrétaire générale de l’Association Libres Mariannes, au nom de l’association, Paris, France – Bouchard Jean-Michel, Uruguay – Braun M.J Claude, administrateur de l’Association Humaniste du Québec, Canada – Brémond Hansi, responsable français des jeunes libres penseurs, France – Bula Raül, président de l’Association civile Trazos, Uruguay – Burie Wilfred, artiste peintre et écrivain, Belgique – Cai Chongguo, philosophe, Chine – Cahen Guy, Belgique – Chambard Patrick, président de l’Association des Elus locaux de la Libre Pensée, France – Charry Coralie, jeune libre penseuse, France – Coignaud Guy, administrateur de l’Association Humaniste du Québec, Canada – Coll Anna Maria, athée, Barcelone, Espagne – Corsetti Renato, ancien président d’Universala Esperanto Asocio – Crépeau Yanik, membre de l’Association Humaniste du Québec, Canada – Dandoy Danièle, libre penseur et libre exaministe, Belgique – Darte-Payan Fabre Fabien, Manifeste Jacobin pour la République et le Socialisme, France – De Benito Ana Maria, athée, Argentine – Del Castillo Valades Eduardo, Front pour la Culture Laïque du Mexique – Delgado Francisco, militant laïque en Espagne – Demeautis Christian, militant syndicaliste, mutualiste et philosophique, France – De Menten Philippe, Belgique – Dhif Kamal, professeur à la Communauté Française, Belgique – Diaz Carlos, athée, membre du Conseil international de Atheist Alliance International, Argentine – Dimon Philippe, Belgique – Dival Costa, libre penseur, Brésil – Dotta Ostria Mario, historien, Uruguay – Draco Marc, Middlesborough, Royaume-Uni – Duranona Gonzalo, membre de l’Association Civile du 20 septembre, Uruguay – Deruette Serge, Professeur à l’UMONS, aux FUCaM et à la HEFF, Belgique – D’Hoop Fabienne, athée, Bruxelles, Belgique – Dohogne René, Verviers, Belgique – Donaldson John, Canada – Embleton Mark, athée, Grande-Bretagne – Erbetta Jean-Louis, Sherbrooke, Québec, Canada – Erofeev Andrei, critique d’art et commissaire d’exposition, Moscou, Russie – Escudero Silvero Enrique, journaliste, Argentine – Estrella Hugo, fondateur de l’association humaniste et laïque «Deodoro Rocca», président du Centre pour la recherche libre ONLUS (Argentine, Italie) fondateur du CILALP – Eyschen Christian, secrétaire général de la Libre Pensée française, fondateur du CILALP, France – Fabre Gilles, Manifeste Jacobin pour la République et le Socialisme, France – Fassaneli Marcello, athée, Argentine – Ferreyra Cristina, présidente de l’Association Civile d’Athées en Argentine – Fernandez Miguel, membre d’Europa Laica, Espagne – Fischer Jean-Louis, membre de l’Académie internationale d’Histoire des Sciences, libre penseur – Foerst Heinke, membre du SPD, groupe berlinois Gesprächskreis Laizistinnen und Laizisten in der SPD, Allemagne – Forget Philippe, philosophe, France – Freed Ali, athée, Grande-Bretagne – Frerk Carsten, publiciste, auteur, Berlin, Allemagne – Frerk Evelin, artiste photographe, « Visages d’athées, d’humanistes et d’agnostiques d’aujourd’hui », Berlin, Allemagne – Garcia Ernesto, athée, Argentine – Garcia Lecy, libre penseuse indépendante, Uruguay – Gasperi Gian Maria, représentant de l’UAAR pour la province de Foggia, Italie – Godicheau Michel, syndicaliste, libre penseur, France – Gontard-Zelinkova Dagmar, humaniste, Ontario, Canada – Gilbert Philippe, enseignant, Lausanne, Suisse – Girollet Anne, maître de conférence à l’Université de Bourgogne, France – Gomez Lopez Sergio German, ingénieur, Equateur – Gozlan David, secrétaire général adjoint de la Libre Pensée, France – Grandazzi François, vice-président de la Libre Pensée, France – Granier Marie-France, Troz, Belgique – Grégoire-Nagant Chantal, présidente de la Maison de la Laïcité d’Alembert – Braine-l’Alleud, Belgique – Grzelak Czeslaw, laïque, Pologne – Guerra Victor, co-fondateur d’Europa Laica, Espagne – Gusev Alexei, président de Praxis, Centre de Recherche et d’Education, Moscou, Russie – Gutiérrez Jacinto, libre penseur, Espagne – Hartikainen Erkki, Association athée, Finlande – Hébert Maïté, retraitée, anarcho-syndicaliste, France – Hotte Réjean, secrétaire de l’association des Libres Penseurs Athées, Québec, Canada – Hyunsoo Jung, Seoul, Corée – Igwe Leo, humaniste, fondateur du CILALP, Nigeria – Kalaïtzis Efstratios, libre penseur, Grèce – Jakubowska Theresa, vice-présidente de RACJA, parti de gauche anticlérical, Pologne – Johnson Ellen, Enlighten the Vote, fondateur du CILALP, USA – Johnson Peter, Canberra, Australie – Kalwasinski Tomasz, rationaliste polonais – Kawakibi Iyad, libre penseur, Alep, Syrie – Kerrigan Michael D, Brownington, USA – Kober Peter, Slovaquie – Konashev Mikhail B., membre de Russian Humanist Society, Saint-Petersbourg, Russie – Kovach Matthew, USA – Kowalczyk Marta, athée, Sosnowiec, Pologne – Kramer Christa, Hamburg, Allemagne – Marek Król, Łódz, Pologne – Kurek-Tyrlik Alicja, Pologne – Kurtz Paul, philosophe, USA – Lafontaine Jean, Association Humaniste du Québec, Québec – Lafouge Jacques, humaniste, vice-président de la Libre Pensée française, fondateur du CILALP, France – Laguna Pablo, militant laïque, Grenade, Espagne – Lamolda Manuel Navarro, militant laïque, Grenade, Espagne – Lavaillante Renée, militante laïque, Québec – Laxalte Elbio, libre penseur, directeur de l’Association civile du 20 septembre, Uruguay – Ledesma Diaz Ana Angelica, psychologue, libre penseuse, Uruguay – Leduc Hélène, Canada – Le Fur Catherine, rédactrice en chef adjoint de la Raison, revue de la Libre Pensée française, France – Léger Marc-Antoine, Montréal, Québec – Lepeix Roger, libre penseur, membre du Comité Exécutif de l’IHEU, à titre personnel, fondateur du CILALP, France – Libon Luc, président du cercle de la Libre Pensée de Jodoigne, Belgique – Lopes Joaquim, Homme Libre et de Bonnes Mœurs, Portugal – Loskutov Artiom, organisateur de la Monstration, Russie – Love Murray, Leonay, Australie – Lozada Fernando Esteban, directeur du Congrès national de l’Athéisme, Argentine – Lubomir Janco, Slovaquie – Lux Serge, Brasilia, Brésil – Lysuniec Marcin, président de l’Association athée de Pologne – Mc Arthur Ed, Freethought History Research Group, Grande-Bretagne – Machui-Telus Beata, Pro Humanum Association, Pologne – Mailloux Louise, professeure de philosophie à Montréal, Québec, Canada – Mainil Pierre-Jean, Belgique – Manavatavadi Satya Nandan, humaniste laïque, fondateur du CILALP, Inde – Mantello Maria, président de la Libre Pensée italienne «Giordano Bruno», Italie – Marsot Bruno, membre de la Commission Administrative Nationale de la Libre Pensée, France – Martinez Luis Miguel, libre penseur indépendant, Mexique – Martinez Miguel L., Cantabria, Espagne – Martinez Perez Adriana, psychiatre, Uruguay – Massa Jorge, libre penseur, directeur de l’Association civile du 20 Septembre, Uruguay – Masson Henri, espéranto, fondateur du CILALP, France – Mateus Luis Manuel, militant laïque, fondateur du CILALP, Portugal – Mavromatti Oleg, artiste Russie, Bulgarie, USA – Mbille Martin, président de la Libre Pensée du Cameroun, fondateur du CILALP, Cameroun – Meaden Terence, Oxford, Royaume-Uni – Mezzo Giovani, consultant pour la laïcité des Institutions, Italie – Micheletti Oscar, athée, Argentine – Midavaine Sylvie, libre penseuse, membre de la délégation de l’IHEU à la Commission des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, France – Miller Loren C., Cleveland (Ohio), USA – Minones Lucio Andrés, secrétaire de l’Association d’Athée d’Argentine – Mohedano Fabian, secrétaire du Mouvement Laïque et Progressiste Catalogne, Espagne – Molina Vicenc, professeur, Fondation Francisco Ferrer, Espagne – Mollés Dévrig, humaniste, libre penseur, Argentine – Moreno-Ruff Pierre-Yves, éditeur de Ferdinand Buisson, internationaliste, France – Mroz Krzyszto, membre de la Libre Pensée polonaise, Pologne – Mudly Kuven, Afrique du Sud – Dr Mueller Volker, président de l’Association des libres penseurs et humanistes du Brandenbourg, fondateur du CILALP, Allemagne – Munar Carlos, libre penseur colombo-canadien – Nacciariti Fiorenzo, athée, antifasciste, Italie – Namazie Maryam, porte-parole du conseil des ex-musulmans de Grande-Bretagne et pour une seule loi pour tous, Londres, Grande-Bretagne – Nasreen Taslima, née au Bangladesh, citoyenne suédoise, Suède – Neyeloff Alejo, Argentine – Nkunzimana Paul, professeur à l’Université, membre fondateur CILALP, Burundi – Nuarte Rolando Daniel, athée, Argentine – Oriol Illa, directeur général de la Fondation Francisco Ferrer y Guardia Barcelone, Catalogne, Espagne – Ottonello Eduard Adrian, athée, Argentine – Overton Nancy, USA – Padovan Manlio, Papozze (Ro), Italie – Parada Jan, editor E-zine Humanisti.sk, Slovaquie – Parizhskiy Yury, membre de Russian Humanist Society, Saint-Petersbourg, Russie – Dr. Pataki Tamas, Melbourne, Australie – Pecker Jean-Claude, astrophysicien, membre de l’Institut, rationaliste, France – Pena-Ruiz Henri, philosophe et écrivain, France – Pérez Echinope, libre penseur, Uruguay – Perruchoud Eric, libre penseur, Suisse – Pion Michel, président de l’Association Humaniste du Québec, Canada – Piraux Morgane, comédienne, Belgique – Podesta Alicia, libre penseuse, Uruguay – Pokorska Hanna, Szczecin Pologne – Polo Gaona Isabel, journaliste indépendante du Pérou – Ponce Muriel Alvaro, historien, Colombie – Pont-Clemente Joan-Francesco, président de la Fondation Francisco Ferrer, Espagne – Porrati Sergio, athée, Barcelone, Espagne – Pouloart Thierry, libraire Saint-Gilles-Lez-Bruxelles, Belgique – Ramadan Mario, Alliance des athées, libres penseurs et agnostiques libanais, Liban – Rampp Gerhard, Bund Für Geistesfreiheit (BFG) Augsburg, Allemagne – Rayski Mieczyslaw, Pologne – Read Clive, Afrique du Sud – Reis Manuel, humaniste, médecin, Portugal – Rivière Christian, espérantiste, président d’ATEO – Rizzuti Bruno, athée, Argentine – Riba Albert, pour l’Union des Athées et des Libres Penseurs d’Espagne, fondateur du CILALP, Espagne – Rietschj Monteiro Eugénio, professeur d’université, Portugal – Rolleri Muente Mario, vice Grand Maître de la Grande Loge Constitutionnelle du Pérou, Pérou – Rooke Dieter, membre de ATEO, Suisse – Rosso Pereira Nelly, libre penseuse, Uruguay – Roy Pierre, président de la Fédération française des Associations des monuments pacifistes et laïques, France – Saad Georges, militant de la laïcité, Liban – Salamero Joachim, président d’honneur de la Libre Pensée française, fondateur du CILALP, France – Salguero Mariano, sociologue, Argentine – Salustri Filippo A., Ph.D., P.Eng. Mechanical and Industrial Engineering Toronto, Ontario, Canada – Sanderson Terry, libre penseur, Grande-Bretagne – Sangiovanni Mostarda, Uruguay – Sankari Nina, présidente de l’Initiative Féministe Européenne de Pologne, Association Rationaliste, Pologne – Sassi Bruna, libre penseuse, St Pieters Leeuw, Belgique – Stachurska Teresa, Białystok, Pologne – Schiappa Jean-Marc, président de l’Institut de Recherche et d’Étude sur la Libre Pensée, France – Schrouff Rosa-Marita, Aachen, Allemagne – Seccombe Ralph, président Australians for Separation of Church and State, Australie – Skoda Rastislav, Slovaquie – Silveyra Silvia, libre penseuse, Uruguay – Silverman David, président d’American Atheists, USA – Siméone Dominique, responsable de la Commission « Esperanto » de la Libre Pensée, France – Singer Claude, directeur de l’Idée libre, revue culturelle de la Libre Pensée, France – Sousa Belmiro, Association Ara Solis, Portugal – Stanosz Barbara, professeure, philosophe, membre titulaire de la Société scientifique de Varsovie, Pologne – Statz Rainer, Allemagne – Steinbach Margit, Allemagne – Susanne Charles, professeur à l’Université Libre de Bruxelles, Belgique – Tampieri Susana Elisa, présidente d’Humanist Ethical Association “DEODORO ROCA”, Argentine – Tanto Luciano, Argentine – Telegin Vladimir Vladimirovitch, St-Petersburg, Russie – Teliz Norma, libre penseuse, Uruguay – Ter-Oganian Avdei, artiste, République Tchèque – Tehrani, Dabir Pr., libre penseur hollandais, résidant en Grande-Bretagne – Thain Réjeanne, humaniste en Ontario, Canada – Thain Richard, humaniste en Ontario, fondateur du CILALP, Canada – Tietze Ulrike, Bund Gegen Anpassung, fondatrice du CILALP, Allemagne – Tosti Luigi, athée, magistrat, Italie – Touzani Sam, artiste, libre penseur, athée, Belgique – Thullen Gabriel, libre penseur, enseignant et syndicaliste, Suisse – Tyrlik Stanislaw, professeur, Pologne – Varela Rosa, libre penseuse, Uruguay – Vazquez Juan, Argentine – Ventura Rodrigo, athée, Argentine – Vijayam G. Ph.D., Executive Director Atheist Centre, Inde – Verton Luc, éditeur, directeur des éditions Memogrames, Belgique – Villanueva Joffre, secrétaire général du Mouvement Laïque et Progressiste de Catalogne, Espagne – Villareal Cristina Alicia, libre penseuse, Uruguay – Vincent Michèle, vice-présidente de la Libre Pensée, France – Waldorf Peter, Steyr, Autriche – Wallace Max, ANZSA, membre fondateur du CILALP, Australie – Wallace Meg, ANZSA, Australie – Wauters Myriam, professeur Communauté française de Belgique – Wendrychowicz Andrzej, Société Rationaliste polonaise, Pologne – Wallace Stephen, Queen Creek, Arizona USA – Wendt Joachim, Allemagne – Whitehead Fred, libre penseur, historien, membre fondateur du CILALP, Kansas City, USA – Wood Keith Porteous, libre penseur, membre fondateur du CILALP, Grande-Bretagne.