Tous le 1er mai 2018 à 9H30 avec les Unions régionales d’Ile-de-France

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de FO, CGT, FSU, Solidaires

Au Mur des Fédérés du Père Lachaise
(rendez-vous à la Porte des Rondeaux)

La Fédération nationale de la Libre Pensée sera présente aux cotés des syndicats qui défendent les intérêts des salariés pour célébrer le prolétariat qui est monté au ciel en 1871. Elle sera aussi présente à la Bastille l’après-midi pour refuser la régression sociale du gouvernement Macron/Philippe.

Voici ce que disait la Libre Pensée, le 1er mai 2017 : « Déjà en 1871, on voulait faire accepter à la classe ouvrière la domination de la bourgeoisie, du Capital, de la banque et des coffres forts. Rien n’est jamais nouveau sous le soleil.

On disait à nos ainés : « il faut choisir ou Thiers ou Bismarck ». La Banque Rothschild, toutes les banques capitalistes participaient de cette mascarade. C’est normal, elles défendaient leurs intérêts d’exploiteurs du peuple, de financiers et de spéculateurs. Et à la fin, nos ainés ont eu droit à Thiers et à Bismarck, ensemble et en marche. »

Depuis un an, ces propos ont été pleinement confirmés par la situation.

Il y a 146 ans, le prolétariat parisien montait à l’assaut du ciel contre la réaction, le cléricalisme et le Vieux-monde. Pendant deux mois, une semaine et quelques jours, la classe ouvrière dressait le programme révolutionnaire d’un véritable gouvernement ouvrier du peuple, pour le peuple, par le peuple.

La Commune de Paris interdisait le travail de nuit, luttait contre l’exploitation capitaliste, fondait l’Ecole laïque et décrétait, pour la deuxième fois dans l’histoire du pays, la Séparation des Eglises et de l’Etat. Son œuvre fut immense et a ouvert le chemin aux peuples du monde.

Le Mur des Fédérés appartient au Mouvement ouvrier

La Commune de Paris s’acheva au Père Lachaise, lors de la Semaine sanglante, au Mur des Fédérés où les Communards furent assassinés par la barbarie versaillaise. Le mouvement ouvrier a toujours été avec la Commune de Paris et son héritage, quand tant d’autres étaient à Versailles au nom de la « concorde nationale ».

Hier, comme aujourd’hui

Les tenants du Vieux-monde, de l’Eglise et du capitalisme veulent faire tourner la roue de l’Histoire à l’envers. Ils entendent détruite tous les acquis sociaux sur l’autel des intérêts du patronat. De la SNCF à l’Ecole publique, des services publics à la Sécurité sociale, rien n’est épargné par la volonté conjointe du patronat et du gouvernement. De la loi de 1905 à la laïcité de l’Ecole, tout est menacé. De l’offensive contre les Franchises universitaires au développement d’une campagne communautariste et haineuse contre nos concitoyens « suspects » parce que d’origine arabo-musulmane ; ce gouvernement, comme tous les gouvernements de la Véme République, n’est que réaction et cléricalisme.

En s’en prenant ouvertement aux acquis ouvriers, sociaux, démocratiques, laïques et à la jeunesse, le gouvernement entend imposer un monde d’exploitation et d’obscurantisme, tout dévoué au patronat et à l’Eglise catholique.

Hier, comme aujourd’hui

Le pavé parisien va encore résonner de la colère ouvrière, syndicale et de la jeunesse. La colère gronde aussi dans toute la France, les villes et les campagnes.

C’est pourquoi, la Fédération nationale de la Libre Pensée appelle tous les partisans du progrès social, de la démocratie et de la laïcité à manifester dans tout le pays le 1er mai 2018 avec les organisations syndicales qui entendent rester indépendantes et défendre les revendications des salariés.

La Commune de Paris a dressé l’ébauche prometteuse de mesures sociales qui se sont concrétisées plus tard dans le Code du Travail. Etre fidèle au combat des Communards, c’est être aux côtés de tous ceux qui, salariés, lycéens, étudiants, jeunes, refusent que l’on détruise ce qui a été construit par nos ainés pour un monde meilleur et plus éclairé.

Vive la Commune de Paris !

Paris, le 20 avril 2018