Hommage au Chevalier de La Barre

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Avec
la Ligue des Droits de l’Homme,
la Ligue de l’Enseignement
la Libre Pensée
Hommage au Chevalier de la Barre,
exécuté pour n’avoir pas salué une procession
Le 1er juillet à 18H30  devant le monument La Barre
Abbeville dans la Somme – Rue Jean Jaurès, au bord du canal, près du pont de la gare

Pour la défense de la liberté de conscience   !

Pour la défense de la laïcité   !

Pour la défense de la loi de 1905   !

En cette année 2019, la défense de la liberté de conscience prend un relief tout particulier. Commémorer le supplice du Chevalier de La Barre, c’est défendre avec force la Séparation des Eglises et de l’Etat, c’est défendre la loi de 1905, objet des attaques du gouvernement.

Après ses propos inquiétants devant les évêques de France, lorsqu’il déclarait qu’il fallait « réparer » le lien entre la République et l’Eglise, Emmanuel Macron a annoncé à l’automne qu’il entendait transformer au début 2019 la loi de 1905 sur des aspects financiers et de labellisation de cultes «   reconnus   ».

Unies, plus de quarante organisations dont la L.D.E., la L.D.H., la Libre Pensée ont dit alors

« NON à la révision de la loi de 1905 »

et en ont rappelé   les points essentiels   :

  • « La République assure la liberté de conscience »
  • « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. »

Autour du 9 décembre, des dizaines de délégations, conduites par la Libre Pensée, se rendaient auprès des préfets, avec une seule exigence   :

« Ne touchez pas à la loi de 1905 ».

Depuis, sans répondre aux demandes de la Libre Pensée qui voulait connaître ses intentions, le Président de la République a multiplié les déclarations apaisantes   : « Je ne souhaite pas qu’on change la loi de 1905. Je veux que chacun puisse croire ou ne pas croire librement. » disait-il en mars.

La Libre Pensée s’est adressée le 19 mars 2019 à Emmanuel Macron pour lui demander les garanties écrites et signées que le gouvernement ne toucherait pas à la loi de 1905, le Président de la République n’a pas daigné, une fois de plus, de répondre à cette lettre.

Dès lors, on est en droit de penser que ces « belles déclarations » ne servaient qu’à masquer la préparation de « pistes législatives et réglementaires », à l’insu de la plupart des associations laïques.

Le danger est bien réel. Contre les « négociations » secrètes, il est temps de s’unir pour défendre la liberté de conscience.

La Libre Pensée va proposer à l’ensemble du mouvement laïque, lors de son congrès national de fin août 2019, de mettre en œuvre la préparation d’une marche nationale dans l’unité vers l’Assemblée nationale pour exiger qu’il n’y ait aucune modification de la loi de 1905.

Tous unis, tous ensemble   :

Pour défendre la loi de Séparation de 1905   !

La Fédération nationale de la Libre Pensée se félicite de la convergence réalisée avec la Ligue des Droits de l’Homme et la Ligue de l’Enseignement pour la tenue de ce rassemblement en hommage au Chevalier de la Barre.

Abbeville, le 18 juin 2019.

* * *

A bas la répression contre les Gilets jaunes   !

Levée des poursuites contre une institutrice de l’Hérault   !

La Fédération nationale de la Libre Pensée a été informée et saisie des poursuites engagées contre une institutrice du département de l’Hérault, suite à sa participation à une action de péage gratuit avec des Gilets Jaunes.

Après échanges et prise d’informations avec des responsables de la Libre Pensée du département de l’Hérault, dont certains étaient présents sur le péage ce jour-là, il ressort très clairement que les chefs d’inculpation, comparés au déroulé des faits, permettent de penser que sont rassemblés tous les éléments d’une affaire d’arbitraire, dans le but de faire peur à l’une des figures de la mobilisation contre la loi Blanquer dans ce département.

Si nos informations sont exactes, cette mère célibataire de trois enfants, institutrice pour enfant porteur d’un handicap depuis 20 ans, et reconnue dans son milieu professionnel, a immédiatement bénéficié d’un large soutien des organisations et militants démocrates.

La Libre Pensée, dans ces conditions, s’associe donc à la demande d’arrêt immédiat des poursuites à son encontre.

Paris, le 19 juin 2019