Vient de paraître : Catilinaires de Georges Douspis

Pour nous suivre

Voici donc un nouvel opus de notre ami et camarade Georges Douspis qui publie un grand nombre de textes qu’il a écrit au cours de sa vie militante et qui rentrent dans l’intérêt intellectuel de recherche et d’analyses des libres penseurs.

Platon fait dire à Socrate, dans son Phèdre : « Le livre ne produira que l’oubli dans l’esprit de ceux qui apprennent, en leur faisant négliger la mémoire ». Gageons que le livre de Georges fera démentir ce déiste de Platon.

Donnera-t-il raison pour autant à Baudelaire : « D’aucuns m’ont dit que ces livres pouvaient faire du mal et je ne m’en suis pas affligé ; d’autres m’ont dit qu’ils pouvaient faire du bien et je ne m’en suis pas réjoui. » C’est maintenant aux lecteurs de parler et de donner leur sentiment sur la question.

C’est un vaste panorama auquel se livre Georges Douspis. Il traite d’une multitude de sujets qui embrasse tout l’intellect de l’Humanité.

Qu’on en juge !

Tout d’abord, l’Église catholique est bien servie : blasphème, faits religieux, effondrement des vocations, crise interne, analyse géopolitique, l’exégèse, le créationnisme contre Darwin, pédophilie, les prêtres, les évêques, les nonces et les papes. Surtout les papes : Jean-Paul II, Benoît XVI et François. A ce sujet, avez-vous remarqué que l’anagramme de Douspis est Pie XII ? Y aurait-il un brin de métempsychose dans cette affaire ?

Comme disait Shakespeare : « L’enfer est vide, tous les démons sont ici » Et l’auteur n’en oublie pas beaucoup.

Par exemple, il ne se prive pas de tailler une robe de bure au Dalaï-Lama au passage. Il traite aussi de la philosophie classique. Mais il n’oublie pas de dire tout le mal qu’il pense de ce faux athée, mais vrai dévot confit dans la bienpensance, j’ai nommé Michel Onfray. L’auteur s’est inspiré de Cicéron, il a bien fait. Nous pourrions dire nous aussi sans problème : « Jusqu’à quand, Catilina- Onfray, abuseras-tu de notre patience ? »

La guerre, l’Union européenne, la Palestine, rien n’échappe au scalpel de Georges. C’est un vrai chirurgien de la politique. Il a eu aussi l’heureuse idée de mettre un index complet des noms qu’il cite dans ses différents articles, ce qui aidera beaucoup pour ceux qui recherchent des références pour effectuer leur travail de toutes sortes.

On m’a demandé une préface courte, je respecterai donc le contrat. Mais un dernier mot, svp, encore 5 minutes, monsieur l’éditeur ! Georges aime visiblement aussi la musique, et en particulier le Rock. Béni soit son saint nom ! Le Rock, c’est de la pierre qui défiera le temps, et sur cette pierre, je bâtirai…

Avec Georges, le Vicaire du Christ n’est jamais loin.

Vous aurez compris que j’ai aimé cet ouvrage et que je vous invite à le lire (rien ne remplacera la lecture) et à l’acheter. Surtout ne le volez pas !

Christian Eyschen

Le livre fait 455 pages et est vendu à la Librairie de la Libre Pensée au prix de 16€