Savoir pour comprendre, Comprendre pour agir.

Pour nous suivre

Le GIEC annonce un énième rapport sur le climat.

Pour se faire un point de vue en toute indépendance, la Libre Pensée vous conseille de vous procurer Arguments N°11 sur Le GIEC, mythes et réalités

Préface

Ce nouvel Arguments traite de la question du GIEC. L’idée en est venue à la Libre Pensée, car elle est par principe rétive à toute idée préconçue indiscutable, ce qui est le fondement du dogme que la Libre Pensée combat depuis la nuit des temps. La Libre Pensée a toujours combattu les « vérités d’évangiles ».

Aujourd’hui, il est un véritable dogme, qui se veut scientifique, mais qui n’est que politique : le GIEC a parlé et en rang par deux, on ne veut voir qu’une tête ! Rappelons que le GIEC est un organisme interétatique, donc politique avant tout. Et que si on ne peut plus discuter des politiques des États, une question se pose alors : où sont la démocratie et la liberté de conscience qui s’incarnent dans le droit d’exprimer des idées différentes de la vulgate gouvernementale et intergouvernementale ?

Voici la définition officielle du GIEC : « Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) (en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC) est un organisme intergouvernemental ouvert à tous les pays membres de l’ONU. Il regroupe actuellement 195 États. Ce groupe, créé en 1988 à la suite d’une initiative politique de nature internationale, dépend de l’Organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations-Unies pour l’environnement. »

Il ne s’agit pas ici pour la Libre Pensée de dresser une vérité contre une autre vérité, un dogme contre un dogme, une certitude contre une autre certitude. Il s’agit de mettre en œuvre ce qu’a défini le Congrès mondial de Rome de 1904, qui élabora la loi française de Séparation des Églises et de l’État : la Libre Pensée n’est pas une doctrine, c’est une méthode.

Ne prendre pour vrai que ce qui est vérifiable. On sait, pour le moins, que si un chercheur cherche des crédits, il n’a aucun intérêt à s’écarter de la vulgate du GIEC. Pourtant, en sciences, comme en politique, tout doit pouvoir être discuté, constaté, contrarié, remis en cause. Sinon, aucune progression n’est possible. Les vérités d’hier sont souvent les erreurs d’aujourd’hui.

À l’heure où est martelée, comme une vérité d’État, l’opinion que c’est l’activité humaine qui est principalement responsable du réchauffement climatique, je vous invite à lire un remarquable ouvrage, recommandé par Le Monde libertaire : « Comment l’Empire romain s’est effondré (Le climat, les maladies et la chute de Rome) » par Kyle Harper.

Il montre que l’Empire romain connut un développement important du fait de l’Optimum Climatique Romain (OCR) qui permit une ère de prospérité considérable. Celui-ci s’acheva vers 150 après le début de l’ère vulgaire (Jésus-Christ). À l’époque, les glaciers étaient au plus haut. Puis s’ensuivit une période de chaos où les glaciers fondirent (un peu comme maintenant), puis finirent par se reconstituer quelques siècles plus tard.

Ce n’est pourtant pas l’activité humaine qui fut responsable de ce cycle de changement climatique d’importance. Il n’y avait pas d’industries, de diesel, de microparticules, etc. On est donc en droit de s’interroger sur la vulgate du GIEC : c’est l’activité humaine qui est responsable du changement climatique, il faut donc réduire l’activité humaine pour sauver la nature et promouvoir la décroissance.

Cet ouvrage est remarquable, car il revisite la légende de la chute de l’Empire romain, qui fut d’abord Monarchie, puis République et enfin Empire. Ce ne sont pas les invasions barbares, la décadence, la diminution de la force militaire des légions ou la baisse des forces productives qui furent les causes principales de cet effondrement.

L’activité humaine eut une responsabilité, non pas sur le climat, mais sur le fait que la construction d’un vaste réseau de routes romaines, permettant des déplacements importants de population, facilita la diffusion de la peste.

C’est la conjonction de changements climatiques, où l’homme n’avait aucune part de responsabilité, et la venue de pandémies importantes (les pestes), qui conduisirent à la tragédie. Au IVe et Ve siècles, les historiens dénombrent quatorze épidémies importantes. C’est ainsi que des causes diverses eurent des conséquences importantes. Par exemple, le christianisme monta en flèche, parce qu’il pratiquait une solidarité affichée envers les malades et surtout qu’il profitait de la détresse des romains pour défendre une vision apocalyptique dramatique des épidémies, ce qui conduisit ceux-ci à rejoindre la religion du Crucifié. Mais le contrecoup fut qu’on passa de la crémation traditionnelle des païens (qui détruisait les germes de l’infection) à l’enterrement chrétien qui épuisa le peuple et l’effort fut tel qu’il entraïna une diminution de la taille moyenne des Romains.

C’est donc sur la base de la ruine et du désastre que l’Église catholique triompha une première fois. On eut droit à un remake en 1940 quand les armées françaises s’effondrèrent devant les Panzer-divisions. Ce que notait aussi Gambetta en 1870, et qui fut repris après la Débâcle : « Quand la Patrie baisse, le Jésuite monte. »

Cette combinaison (climat/pandémie) fit que Rome passa en quelques siècles d’un million à 20 000 habitants et que le centre de l’Empire romain passa de Rome à Constantinople. L’Empire d’Orient subira à son tour, de 542 à l’an 747, des vagues d’épidémies qui le ravagèrent et ouvrirent la voie à la conquête musulmane.

Kyle Harper note : « C’est la conjonction précise entre les ravages environnementaux, la désintégration politique et le ferment religieux qui a baissé le rideau sur le chute de Rome… Sur le plan matériel et celui de l’imaginaire, l’essor de l’Islam aurait été inconcevable sans le soulèvement de la nature. »

C’est à l’aune de cette recherche historique que la Libre Pensée entend, sans a priori, ouvrir le débat sur le GIEC. Que chacun lise cet Arguments et dise ce qu’il en pense. Tel est le seul souhait de la Libre Pensée.

Place au débat !

Christian Eyschen

Pour commander cet ouvrage, vendu au prix de 6€ :

Arguments n°11 Le GIEC : Mythes et réalités (fnlp.fr)