Compte-rendu de la réunion Grand Sud-Ouest Du 9 octobre 2021 à St Benoit de Carmaux

Pour nous suivre

Accueil : Christian Vielle salue les participants et donne immédiatement la parole à Sylviane, organisatrice  de cette journée.

Sylviane Vielle :

Bonjour à tous,
C’est un réel plaisir pour moi de vous recevoir aujourd’hui, Merci d’être là. J’ai aussi le plaisir de vous donner des nouvelles de Jean-Marc Pastor qui m’a téléphoné hier soir. Il a vécu une année difficile (3 opérations et la covid) il va mieux et reprend doucement des activités. Il ne peut être là aujourd’hui, retenu ailleurs, mais compte bien être avec nous prochainement.
Nous remercions Thierry San Andres, un camarade et Monsieur le Maire de St Benoît, de nous recevoir si gentiment et de nous avoir offert le café. Il a prévu de vous accueillir personnellement. Ensuite Pierre nous présentera le sujet du jour, à la suite duquel nous pourrons débattre.

Bonne réunion, bonne journée et vive la Libre Pensée

M. le Maire de St Benoit, Notre Camarade Thierry San ANDRÈS, rend hommage à notre défunt ami et Camarade Maurice Pauhlès, puis :

Chers camarades, chers amis,

C’est avec un immense plaisir que je vous accueille à Saint Benoît de Carmaux, village médiéval dans cette salle des fêtes qui fait le lien entre le village et la cité ouvrière de Fontgrange. Au cœur du bassin minier du Carmausin où les puits de mine de Blaye en albigeois ont fait la richesse, d’abord de la famille Solages puis, après la nationalisation en 1945, de la France tout entière. Les mines qui ont marqué ce paysage allant jusqu’à changer la toponymie des villages puisque Blaye en albigeois allait devenir Blaye les Mines au début des années trente.

Saint benoît de Carmaux, petit village de 2180 habitants, dirigé par des partis de gauche depuis 1925 avec l’élection d’Alfred Rivenc, instituteur puis directeur d’école, maire de Saint Benoît de Carmaux. La commune est dirigée depuis 1977 par un maire communiste, plus précisément une maire : Francine Boyer. Village résistant aux différentes politiques néo libérales menées depuis 40 ans, je voulais finir mon mot d’accueil par une réflexion plus politique.

Les révélations des Pandora Papers jettent une lumière crue sur les centaines de milliards d’euros détournés par les puissants de ce monde. Alors que la priorité d’Emmanuel Macron, malgré la crise sanitaire et la mise en déroute de l’idéologie libérale qui en découle, reste obsédé par la mise en œuvre de sa réforme de l’assurance chômage. Elle jettera bientôt des centaines de milliers de personnes dans la pauvreté. Il maintient sa volonté de réformer les retraites. À six mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État cherche à satisfaire son socle électoral tout en s’efforçant d’apparaître comme la seule alternative à l’extrême droite. Pire, aidé par quelques médias complaisants, il a décidé de jouer les apprentis sorciers en soufflant sur les voiles d’Éric Zemmour, avec l’espoir d’affaiblir Marine Le Pen et la droite classique. Une stratégie dangereuse pour la République, tant elle banalise les obsessions d’un individu condamné pour provocation à la discrimination raciale.

La France du travail, des services publics, des petits salaires, des faibles pensions, des quartiers populaires peut-elle se reconnaître dans ce paysage ? Certainement pas. Cette France là est majoritaire. Elle exige le respect et n’en peut plus des régressions qu’elle endure depuis 40 ans. Il faut saisir l’occasion pour toutes celles et tous ceux qui exigent le progrès social de se faire entendre pour imposer un autre agenda.

Présentation : Pierre Gueguen

Exprime le plaisir de se retrouver aujourd’hui, et rappelle que la LP a continué à travailler pendant le confinement. Il y a des pistes à dégager.
La Liberté : Pierre se réfère à Georges Orwell dans « la ferme des animaux » publiée en 1945 : « Tous sont libres mais certains le sont plus que d’autres ! »
Tout est détourné de la volonté des révolutionnaires : ils légiféraient pour des droits, la macronie légifère pour des interdictions.

Ce qui ressort du congrès :

  • Les abus sexuels dans l’Eglise ;
  • Loi sécurité globale – séparatisme ;
  • Décrets de 2020 qui remettent en cause les libertés syndicales ;
  • La résolution « Droit et Laïcité » : tout ce qui fondait 1789 est remis en cause, volonté de tout supprimer, tout remettre à l’exécutif.

On a de plus en plus une caricature du monarchisme bonapartisme. La constitution de 1958 née d’un coup d’état militaire, réduit le parlement à sa plus simple expression.
Les 3 pouvoirs ne sont plus séparés. Une société doit assurer la garantie des droits à tous et permettre les libertés, sinon il n’y a pas de constitution. La LP a condamné cette constitution depuis le début. Tout ce qui l’accompagne : remise en cause des acquis, sécurité sociale – retraite –

La Résolution générale « ouvre la porte » à la construction d’une Confédération des penseurs libres (rappel qu’il n’y a rien de formalisé) pour s’unir contre le néocorporatisme et se mobiliser contre Macron.

Question de la constituante : le concept de constituante tient compte du peuple et de ce que devrait être la République. Il faut continuer à avancer en prenant contact avec les autres associations laïques.

Rapport SAUVÉ : 330 000 personnes agressées, ce n’est qu’un seuil plancher qui ne tient compte que des gens vivants et de ceux qui ont parlé.: L’Eglise ne veut pas reconnaitre !

Riche débat qui où sont intervenus :

  • Julien Plazza (9)
  • Eric Boissonnade (12)
  • Bernard Ray (81)
  • Pierre Gueguen (31)
  • Brigitte Pastor (11)
  • Thierry San Andres (81)
  • Bernard Ray (81)
  • Jean-Michel Amiot (31)
  • Michel Godicheau (31)
  • Suno Navarro (81)
  • Agnes Viel –  (64)
  • Anita Alègre (81)
  • Colette Malhomme (82)
  • Pito Navarro (81)
  • Serge Fraïz (81)

    Pierre Gueguen pour conclure

Suno Navarro rappelle les dates :

  • 6/7 novembre : Imagine Carmaux
  • 13 novembre : manifestation pacifiste avec hommage à Francisco Ferrer
  • A la fin de la réunion, une levée de fonds est organisée pour aider nos camarades libanais à publier un livre.