La Libre Pensée décerne les prix Esthérazy avec tout son mépris…

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La Libre Pensée décerne avec tout son mépris le Prix Esterhazy à ceux qui ont fusillé une deuxième fois les 639 Soldats, Sous-Officiers, Officiers exécutés pour l’exemple en 1914-1918 par des balles françaises. Les récipiendaires du Prix de la Honte sont :

1er prix : François Patriat avec comme mention « L’ Hypocrite Fusilleur »

Deuxième Prix : André Gatollin , mention « L’Imposteur Fusilleur, Je dis une chose et je fais le contraire »

Prix spécial du Jury : Patricia Mirallès (Secrétaire d’État aux Anciens combattants), mention « L’Embrouilleuse Fusilleuse avec Mensonges et contre-vérités »

1er Accessit : Antoine Levebvre, mention « L’Inquisiteur Fusilleur »

2éme Accessit : Pascal Allizard, mention « Le Tartuffe Fusilleur, Quand la guerre vient, toute l’intelligence est dans le clairon » (Jacques Prévert)

3éme Acessit : Olivier Cigolotti, mention « l’Enfumeur Fusilleur».

Ferdinand Walsin-Esterhasy (1847-1923)

Arrière-petit-fils d’une comtesse hongroise, fils d’un général français s’étant distingué durant la guerre de Crimée (1853-1856), élève médiocre du lycée Bonaparte (actuellement Condorcet), dépourvu d’imagination, Ferdinand Walsin-Esterhazy tente sans succès le concours d’entrée à l’école des officiers de Saint-Cyr. Membre de la Légion Romaine, qui défend le Saint-Siège en 1870 sans parvenir à empêcher l’unité de l’Italie, il rejoint la même année les troupes françaises qui essuient une humiliante défaite face à la Prusse à Sedan. Par un concours de circonstances incompréhensible, il devient sous-lieutenant à titre provisoire dans la Légion étrangère puis officier d’ordonnance du général Grenier, sans avoir fréquenté une école militaire. En quelque sorte, il est déjà l’homme de l’échec et de la combine. Un quart de siècle plus tard, il sera celui de l’immoralité et de la trahison

Fin 1894, le capitaine Alfred Dreyfus (1859-1935), brillant polytechnicien et membre de l’état-major de l’armée depuis le 1er janvier 1893, est accusé à tort, au seul motif qu’il est d’origine juive, d’avoir livré à l’Allemagne des renseignements intéressant la Défense nationale. Condamné à une dégradation humiliante dans la cour de l’École militaire et à la déportation à l’île du Diable, Alfred Dreyfus est en réalité victime d’une erreur judiciaire sciemment provoquée par l’aile légitimiste, antisémite et catholique de l’armée. En mars 1896, nouveau chef de la section des statistiques de l’état-major (service de renseignements), le lieutenant-colonel Georges Picquart (1854-1914), futur ministre de la guerre de Georges Clemenceau (1841-1929) de 1906 à 1909, découvre la preuve de l’innocence de Dreyfus et s’emploie avec courage à dénoncer cette erreur judiciaire : après expertise de l’écriture, il apparaît que le « petit bleu » livré à l’attaché militaire de l’ambassade d’Allemagne à Paris, Maximilian von Schwartzkoppen (1850-1917), est l’œuvre du commandant Ferdinand Walsin-Esterhazy, criblé de dettes de jeu et prêt à tout pour sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve. Acquitté par un tribunal militaire siégeant à huis-clos, le 10 janvier 1898, il s’exile en Angleterre où il sera le correspondant du journal antisémite La Libre parole d’Édouard Drumont. Jusqu’au bout, le personnage suscite un profond dégoût.

Lettre à M François Patriat, sénateur

La Fédération nationale de la Libre Pensée mène une action vigoureuse depuis des décennies pour la Réhabilitation collective des 639 Fusillés pour l’exemple de la Première guerre mondiale.

Nous voulons vous faire de notre profonde indignation quant à votre attitude et vos propos lors du débat au Sénat sur la proposition de loi portant cette réhabilitation.

Aussi, la Libre Pensée vous a décerné le Prix Esterhazy,  Catégorie « L’Hypocrite Fusilleur ».

Vous trouverez ci-joint l’explication nécessaire et une « spécial-dédicace ».

Bien entendu, nous allons rendre publique cette attribution « honorifique ».

Nous vous en souhaitons bonne réception, en espérant peut-être que votre conscience rencontrera un jour la morale et l’éthique.

Salutations distinguées
Christian Eyschen, Secrétaire général de la Libre Pensée

Lettre à Mme Patricia Miralles, secrétaire d’Etat

La Fédération nationale de la Libre Pensée mène une action vigoureuse depuis des décennies pour la Réhabilitation collective des 639 Fusillés pour l’exemple de la Première guerre mondiale.

Nous voulons vous faire de notre profonde indignation quant à votre attitude et vos propos lors du débat au Sénat sur la proposition de loi portant cette réhabilitation.

Comment s‘intituler « Ministre de la Mémoire » et prononcer de tels propos ignominieux ?

Aussi, la Libre Pensée vous a décerné le Prix Esterhazy,  Catégorie « L’Embrouilleuse Fusilleuse ».

Vous trouverez ci-joint l’explication nécessaire et une « spécial-dédicace ».

Nous vous en souhaitons bonne réception, peut-être que votre conscience rencontrera un jour la morale et l’éthique.

Nous dédions à tous les récipiendaires du prix “Estherhazy 2023”, cette chanson et particulièrement à madame la Secrétaire d’Etat

La chanson Pour Morales par Didier Benureau.


A toi, à toi mon frère
Que j’ai z’aimé comme t’un père /
Compagnon d’armes
Mort sur la route du devoir /
Te voilà maintenant rendu
Au pays des disparus,
Mort pour l’honneur des 3 couleurs

Toi, qui l’auras trop bien’aimé
Et parefois même z’abusé
Te voilà donc dedans la bière /
Dores, soldat Morales
Dors, dedans ta caisse

Car par-delà de ta mort /
Et de ces vers qui te picorent /
Dans mon esprit tu brilles t’encore /
Enfant de Marie tout en guenille
De la nation tu fus le pupille /
Bébé martyr et vi-olé
Tu devins vite alcoolisé

Tu étais simple dans ta tête
Tu étais simple dans tes gestes /
La société t’as rejetée
Et c’est l’armée qui t’as z’aimée

Sur des paroles de par moi-même
et une musique de l’adjudant-chef Jean-Pierre,
317ème bataillon du 42ème RIMA,

Chanson pour Morales, compagnon de combat :

Dans la campagne de France
J’avais t’un compagnon /
Que j’aimais,

Il était mon ami, mon frère,
Comme une sœur(e) dans mon cœur /
Je l’aimais,

Mort dans la rizière, la gadoue -e
Déchiqueté -é-e, pulvérisé -é-e
Sur cette mine tu as sauté, tête brûlée !
Op dé

Morales(se), Morales(se),
Disparu t’au champ d’honneur(e)
Pour sauver les trois couleurs
Morales(se), Morales(se),
Toi qui voulais voyager
Te voilà z’éparpillé !

Je t’ai pleuré, mon camarade,
Versé des la -armes
Loin des fe -emmes

Et rien ne te remplaceront /
Ni la bière, ni ma mère,
Ni mon arme, ni les dames,

La femme est l’avenir des po -ommes
Comme dit Aragon, roi des cons !

Op dé

Morales(se), Morales(se),
Disparu t’au champ d’honneur(e)
Pour sauver les trois couleurs
Morales(se), Morales(se),
Toi qui as pris le pari
De partir en confettis !

Et je te jure sur ta tombe
Qu’un jour un mon -onde
Où la pureté
Triompheront /

Car l’ennemi règn’ici-bas /
Méchanceté -é-e, brutalité -é-e /

Et les dealers et les chômeurs
Les communistes, psychanalystes,
Tous des pédés dégénérés !
Au temps pour moi

Morales(se), Morales(se),
Disparu t’au champ d’honneur(e)
Pour sauver les trois couleurs
Morales(se), Morales(se),
Toi qui voulais batt’ des r’cords
A vingt ans déjà / t’es mort !

Copie des diplômes envoyés aux impétrants