La Libre Pensée et la Résistance : achetez le livre de référence pour tout savoir : Présentation du livre

La Libre Pensée dans la Résistance

Le livre La Libre Pensée dans la Résistance est un ouvrage collectif, résultat des recherches faites par les fédérations départementales de la Libre Pensée. Plusieurs difficultés se sont présentées : interdiction de la Libre Pensée dès octobre 1940, devenue dès lors clandestine, (ce qui fait qu’elle n’est pas présente ès qualités dans la Résistance, contrairement aux Libres Penseurs), disparition et mort de nombreux militants, archives très incomplètes. Toutefois les textes issus du congrès d’août 1945 nous ont apporté des éléments essentiels. Le livre comprend 182 notices personnelles de résistants libres penseurs. Nous avons rendu hommage à ces Résistants le 12 avril 2024, devant le Panthéon, puisqu’on nous en avait interdit les marches. Ce travail se poursuit aujourd’hui.

Rétablir les faits et redonner leur place à nos camarades de la Libre Pensée

Le plus souvent, la Résistance est présentée comme l’action des gaullistes, des communistes et des catholiques. Et silence sur les Libres Penseurs.

Nos recherches dérangent cette belle ordonnance :

– les Libres Penseurs sont présents dans 7 mouvements et réseaux (Libération Nord et Libération Sud, Combat, Libérer-Fédérer, le Coq enchaîné, l’Insurgé, le réseau Ponzan) ;

ils sont présents dans les F.T.P. et les F.F.I., au C.N.R., à l’assemblée consultative à Alger, puis à Paris.

Dès le 15 novembre 1940, premier acte de résistance : le Manifeste des 12 pour l’indépendance syndicale, contre l’antisémitisme et les persécutions religieuses, contre les délits d’opinion. Parmi ces 12, nous saluons Louis Saillant, libre penseur, qu’on retrouve plus tard au C.N.R. dont il trouve le nom en 1942, et dont il devient président en 1944 après l’arrestation de Jean Moulin.

Parmi les libres penseurs résistants, on trouve ce qui fait l’originalité de la Libre Pensée, capable de réunir des militants d’organisations diverses : francs-maçons, radicaux, socialistes, communistes, Trotskystes. C’est le reflet de la situation politique : on voit des socialistes devenir communistes en1921, puis revenir au parti socialiste ou rejoindre la IVè Internationale. Les notices individuelles sont très précieuses sur ce point. Par exemple, en mars 1944, les communistes organisent à Marseille une évasion collective, mais deux militants anarchistes sont laissés en prison parce que « non patriotes ». Au contraire, Roger NICOD, un des 80 parlementaires qui refusa de voter les pleins pouvoirs à Pétain, refusa en 1942 d’être libéré de prison « tant qu’un seul communiste d’Oyonnax restera interné

Jean PUECH, maire communiste de Neuville-les-Dieppe, mourut à Dachau pour avoir refusé de livrer aux nazis ses concitoyens pour le STO.

RAFFIN-DUGENS, un des trois députés socialistes qui refusèrent de voter les crédits de guerre à partir de 1916, rejoint ensuite le PCF dont il est exclu à la fin de la guerre ; il se présente aux élections de la Constituante de 1945 comme militant de la IVè Internationale.
La lecture du livre réserve de nombreuses autres découvertes :

– des catholiques résistants ? oui, mais c’est contre les ordres donnés par l’ensemble des évêques selon lesquels « Les citoyens français ne sont pas seulement les amis, mais les sujets du maréchal Pétain ».

– à la Libération, le ministre de l’Information refuse de donner du papier à la Libre Pensée, tandis que la presse cléricale n’en manque pas.

Qu’ajouter pour souligner l’immense intérêt de ce livre ?

La Libre Pensée dans la Résistance. A la librairie de la Libre Pensée, 10/12 rue des Fossés St-Jacques Paris Ve.

Prix public : 14€. A partir de 3 exemplaires : 10€ – frais de port : 6.30€ pour 1 exemplaire, 10,15€ pour 3.