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A la demande du Congrès national de Voiron (Isère), nous avons demandé à notre camarade Pierre-Yves Modicom de la Fédération de la Gironde de la Libre Pensée de travailler sur la question du Wokisme et de la Cancel-Culture. Il s’en est acquitté avec brio et talent. Nous l’en remercions vivement, car ce n’était pas facile, loin s’en faut.
Une chose nous avait frappé alors, plus on parlait du wokisme, moins c’était clair, moins on comprenait. C’était un peu comme les mirages dans le désert, plus on s’en approche, plus ils s’éloignent. En lisant l’étude Pierre-Yves Modicom, on comprend pourquoi.
Ce sont les adversaires réactionnaires d’une pensée qu’ils jugeaient « progressiste » qui ont bâti ces notions. Cela relève de la pensée magique, dire, c’est prouver ; nommer c’est créer. C’est ce que l’on appelle l’argument ontologique dans le débat sur l’existence ou non de dieu. Si on en parle, c’est que cela existe. Ce à quoi les libres penseurs ont toujours répondu : on parle bien parfois de chasteté dans les maisons closes, cela ne prouve pas que cela existe dans ces lieux. Ici et maintenant, toujours.
C’est le même raisonnement que le nazisme sur les Juifs. Qui étaient Juifs ? Ceux que les nazis désignaient comme tels. C’étaient aux Juifs ainsi désignés de prouver qu’ils ne l’étaient pas, sinon ils devaient subir les foudres des Chemises brunes. Là est le piège du « Wokisme » et de la « Cancel-Culture », cela n’existe que dans sa stigmatisation.