Tous au Mur des Fédérés le 1er Mai 2015 Vive La Commune de Paris !

Il y a 144 ans, les prolétaires parisiens montaient à l’assaut du ciel pour changer enfin la vie. En moins de 3 mois, des révolutionnaires de toutes tendances mettaient au point un programme qui devait changer la face du monde. Après la Commune de Paris, rien ne sera plus comme avant, son action sera de référence.

La liberté absolue de conscience allait désormais être liée à jamais à la revendication de la Séparation des Églises et de l’État et à l’émancipation de la classe ouvrière. Le principe de la laïcité institutionnelle allait s’inscrire de manière universelle dans le marbre de la conscience humaine.

Aujourd’hui, comme hier, la réaction du Capital unie au cléricalisme, tente de faire tourner la roue de l’histoire à l’envers. Mais les peuples en révolte se mettent en mouvement chaque jour davantage pour défendre la Démocratie et les libertés.

Dans toute l’Europe : l’austérité et la réaction sociale !

Il n’y a pas un pays, de la Grèce à la France, qui ne subisse le talon de fer de l’austérité de la Troïka (FMI, Banque mondiale, Union européenne) et qui met les peuples en coupe réglée. C’est tout l’édifice social construit par des décennies de luttes du mouvement ouvrier et démocratique qui est menacé d’être détruit.

Ici, cela s’appelle la loi Macron, ailleurs cela s’appelle la dette auprès des banques. Mais partout, c’est la même chose : la régression sociale, le chômage de masse, les acquis sociaux détruits pour la plus grande fortune des possédants. C’est contre cela déjà que les Communards montaient à l’assaut du ciel.

Et comme toujours, hier comme aujourd’hui, il se trouve des Versaillais pour leur prêter la main. La Commune de Paris nous a appris qu’une barricade, cela n’avait que deux côtés : les Communards ou les Versaillais. Il faudra toujours choisir.

Déjà en 2011, Marc Blondel le disait :

« Citoyens, citoyennes, camarades, Frères et amis, il ne s’agit pas aujourd’hui de pleurer sur le destin de ces hommes et femmes courageux, il ne s’agit même pas de commémorer leur martyre, il s’agit, si nous voulons être fidèles à leurs engagements, de perpétuer leur existence.

La société a évolué, elle est devenue productive, la richesse s’étale et cependant il reste des citoyens qui ne peuvent manger, sans aide, à leur faim. Il reste des salariés qui aspirent au travail et à la dignité. Il reste que la France, terre d’accueil, se renferme sur elle-même et a peur de l’étranger. Il reste, et c’est peut-être le plus grave, que les jeunes manquent d’espérance dans leur avenir.

Alors, aujourd’hui, 1er mai, à l’exemple des Communards fervents défenseurs de la liberté et de la dignité, battons-nous pour une société démocratique, libre, laïque et fraternelle. »

Avec la Commune de Paris

Les libres penseurs étaient avec la Commune, dans la Commune, pour la Commune. S’affranchissant de leurs fers, de l’exploitation, de l’agiotage et du cléricalisme, les Communards bâtissaient un monde nouveau en faisant œuvre de révolution sociale.

La Fédération nationale de la Libre Pensée leur rendra hommage comme elle l’a toujours fait depuis plus d’un siècle. Elle continuera sur le chemin tracé.

A l’heure où ce gouvernement, comme tous les gouvernements successifs, main dans la main avec le patronat, entend détruire tous les acquis sociaux que des générations de travailleurs et de militants ont bâtis de leurs mains, à l’heure où les plus graves menaces pèsent sur la Sécurité sociale, sur les droits ouvriers et l’Ecole laïque ; la Fédération nationale de la Libre Pensée rendra hommage aux combattants de la classe ouvrière et de la laïcité.

Rendez-vous à 10H30 à la porte du Père Lachaise

(rue des Rondeaux – Métro : Gambetta)

Défilé jusqu’au Mur des Fédérés

Prises de parole :

de la Fédération nationale de la Libre Pensée

et de la CGT-Force Ouvrière