Selon que vous serez riches ou misérables….

Pour nous suivre

…Selon que vous serez du côté du manche ou que vous subissiez le goupillon

La presse a annoncé que le Président de la République ferait un message aux religions à l’occasion des fêtes pascales.

Selon nos informations, tous ceux qui ne sont pas des agenoullistes n’auraient pas droit à l’empathie pascale et présidentielle.

C’est sans doute ce que l’Elysée appelle « le besoin pastoral » et que « Le Conseil scientifique souhaite attirer l’attention sur la nécessité d’accompagner les initiatives actuelles notamment de création d’une permanence téléphonique nationale d’accompagnement spirituel inter-cultes. »

A propos du confinement, tout le monde ne semble pas loger à la même enseigne.

L’Union départementale de la CGT de Paris vient de rendre public que la cathédrale Notre-Dame serait ouverte demain pour une célébration religieuse par l’archevêque de Paris.

Pourtant si l’on en croit le nombre de morts de prêtres, évêques, jésuites de par le monde, la foi catholique ne protège pas du COVID19.

La question se pose alors : pourquoi une telle dérogation est permise ?

Parce qu’elle tend à favoriser « l’union des forces spirituelles », complément obligé de « l’union sacrée et nationale » de sinistre mémoire, à laquelle la Libre Pensée a refusé et refusera toujours de participer  ?

Poser la question, c’est sans doute y répondre.

La Libre Pensée

Communiqué de presse, 7 avril 2020

Notre Dame de Paris

Rompant le confinement auquel tous les français sont contraints sauf activités rigoureusement réglementées, l’archevêque de Paris est autorisé à organiser, le 10 avril 2020, une célébration religieuse à l’intérieur de la cathédrale

Nous, collectif « plomb à Notre-Dame », nous tenons à exprimer notre étonnement, notre incompréhension et notre indignation face à une telle initiative.

Notre étonnement : alors que les amendes pleuvent sur la tête des citoyens pour la moindre virgule manquant à l’attestation de déplacement dérogatoire ou le fait de s’asseoir cinq minutes sur un banc au soleil, l’archevêque de Paris est autorisé à rompre, non seulement son propre confinement, mais celui d’une dizaine de personnes avec lui, voire plus !

Notre incompréhension : Comment est-il possible, de la part du gouvernement, d’accorder une telle faveur à l’archevêque de Paris par rapport à l’épidémie en cours, alors que nombreux sont ceux qui depuis le début du confinement se sont vus dans l’impossibilité d’un dernier adieu à des proches décédés ? Outre les risques de contamination au COVID19, quel est le sens de cette autorisation, alors que l’édifice est toujours fortement contaminé au plomb ?

Notre indignation : Alors que depuis un an, nous luttons pour la prise en compte par l’État des dangers de la contamination au plomb, dans une perspective de prévention pour la santé des travailleurs intervenant sur le site ou autour de Notre-Dame, mais aussi pour l’ensemble de la population exposée, nous ne pouvons que nous indigner de la volonté affichée par les autorités de banalisation des risques que constitue le fait d’autoriser un office religieux à Notre Dame, en pleine épidémie de COVID19 et alors que la décontamination du plomb, si nécessaire à la prévention des risques encourus par les travailleurs, n’a toujours pas été réalisée à l’intérieur de l’édifice.

Alors que Notre Dame n’est plus en ce moment un lieu de culte parce qu’interdite au public, il s’agit d’un très mauvais signal envoyé à l’opinion publique, et ceci à double titre :

  • La période de confinement qui appelle à un comportement exemplaire de tous, y compris des responsables ecclésiastiques, et cela même si la réglementation, propre au confinement, prévoit que des célébrations religieuses puissent réunir 20 personnes,
  • La lutte contre le saturnisme qui doit être considérée comme une priorité en matière de santé publique et qui justifie, à elle seule, que cette cérémonie ne se tienne pas dans un lieu fortement contaminé par le plomb.

Nous demandons que cette autorisation donnée à l’archevêque de Paris lui soit retirée.

Contacts :

  • Association Henri Pézerat, Annie Thébaud-Mony : 06 76 41 83 46
  • Union départementale CGT, Benoît Martin : 06 07 99 46 38
  • Association des Familles Victimes du Saturnisme, Mathé Toullier : 06 62 78 59 75