A propos des attaques contre le mouvement syndical en Italie

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Reprenant les traditions squadristes1, d’assaut, d’occupation et de saccage des locaux du mouvement ouvrier et démocratique, les membres du groupe fasciste Forza Nuova ont attaqué violemment le siège de la CGIL, le principal syndicat ouvrier italien, à Rome, le samedi 9 octobre.

Le fascisme, c’est d’abord la volonté de détruire physiquement les organisations ouvrières.

Cela ne peut être que condamné et combattu.

On ne peut attendre ce combat de la part des États et des gouvernements qui ont pactisé avec le fascisme et qui l’entretiennent. Les groupuscules d’extrême-droite ont bénéficié de la protection de la Démocrate-Chrétienne et de l’appareil d’État. Il ne peut y avoir compromis, ni historique ni ponctuel, ni à Rome ni ailleurs.

L’occupation et le saccage des locaux des organisations ouvrières sont inacceptables.

Ces locaux, ces organisations n’appartiennent qu’à leurs adhérents.

La Fédération Nationale de la Libre Pensée se félicite de la condamnation de ces faits par le mouvement ouvrier et démocratique en Italie et ailleurs.

La CGT, la CGT-FO, Sud-Solidaires ont condamné cette agression.

Nos camarades de la Libre Pensée italienne « Giordano Bruno », que nous saluons, appelaient à manifester avec le mouvement ouvrier et démocratique italien le 16 octobre.

Nous les soutenons dans ce combat.

image mise en avant : manifestation à Rome le 16 octobre contre le fascisme rassemblant 200 000 personnes.


  1. Nom donné aux groupes d’assaut mussoliniens.