Comparaison n’est pas toujours raison, mais force est de constater quelques similitudes troublantes qui traversent l’Histoire. Il y a des coups d’Etat à chaud, il y en d’autres qui sont à froid, mais qui constituent des coups d’Etat quand même. Comme celui du 10 juillet 1940 où l’extrême-droite, soutenue par l’Eglise catholique, mettait à bas la République.
Le 13 octobre 2021, dans un communiqué la Fédération nationale de la Libre Pensée déclarait : «Le vide abyssal sous les pieds du Pouvoir macroniste conduit ; en cette absence de forces politiques et sociales qui pourraient constituer une sorte de « base » légitime au pouvoir ; au recours permanent et croissant des forces de police. La répression policière est désormais la seule force possible sur laquelle le Très Petit Bonaparte peut s‘appuyer pour mener à terme sa mission : la disparition de la Démocratie représentative qui permet la représentation du conflit d‘intérêts, c’est-à-dire la lutte des classes. C’est la lutte des classes qui est l’objet permanent de l’angoisse des cercles dirigeants. Et si elle emportait tout ?
