Que cherche le Comité-Laïcité-République ?

Organiser une nouvelle chasse aux sorcières ?
Être le serviteur zélé du pouvoir macroniste ?

Mais quelle mouche a piqué monsieur Gilbert Albergel ?

Dans un éditorial du Comité-Laïcité-République, qui sent bon le retour du Maccarthysme qui se développe actuellement contre tous ceux qui refusent le délire antimusulman à la solde de la Macronie, dans le plus pur style du racisme le plus abject, il écrit : « Mais que dire des attaques de Monsieur Christian Eyschen à l’encontre des militants et chercheurs qui n’ont d’autres but que de servir les valeurs de la République ? Nous connaissons Monsieur Eyschen et sa laïcité accommodante. Nous sommes habitués à ses saillies et nous savons qu’en matière de laïcité, nous ne parlons pas la même langue. »

Il y avait naguère un accord tacite entre Patrick Kessel (CLR) et Christian Eyschen (Libre Pensée) pour que, au-delà de désaccords normaux, parfois rugueux, dans une démocratie vivante, il n’y ait point d’attaques ad hominem entre la Libre Pensée et le CLR, au nom d’une Fraternité partagée.

Monsieur Gilbert Albergel a rompu cet accord fraternel. Il en subira donc toutes les conséquences, comme cela est normal dans la circonstance. Il ne va pas tarder à s’en apercevoir, ce qui va sans doute le ramener à une plus juste appréhension de qui est qui et surtout qui est quoi, car la Force (comme on dit dans Star-War) ne sera pas avec lui, loin s’en faut.

Monsieur Gilbert Albergel est bien connu pour ne pas être très courageux. Il aboie, mais toujours de loin ; plus près, il est prudent. Ainsi dans les réunions du Pacte Progressiste pour une fin de vie digne, Monsieur Gilbert Albergel est bien poli et obséquieux avec la Libre Pensée, pour un peu, s’il ne se retenait pas (il a sans doute des consignes), il me donnerait du « cher camarade » et est toujours d’accord avec la Libre Pensée. En clair : lâche, fourbe, obséquieux et pervers comme un Jésuite qu’il est. Il verra bientôt, sans nul doute, comment un Libre Penseur discute avec un Jésuite. Ce sera une leçon salutaire pour lui, qu’il n’en doute surtout pas.

Le Libre Penseur que je suis ne prend pas les crachats pour des décorations et comme je ne suis pas Chrétien, je ne pratique pas le Pardon des Offenses, n’étant pas plus Israélite, je ne fais pas Kippour, ni  Musulman, je n’officie pas non plus à l’Aïd, et pas du tout Bouddhiste, je ne fais pas non plus les 4 pardons.

Ma tradition serait plutôt celle du Service d’Ordre commun des Pivertistes (PSOP) et des Bolcheviks-Léninistes (POI), les Toujours-Prêts-Pour-Servir, dont la tradition face aux Croix-de-Feu, les Camelots du Roi, les Fascistes et les Staliniens était plutôt « Pour un œil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule » à la fin des années 1930 et qui se sont illustrés le 16 mars 1937 à Clichy contre les Croix-de-Feu du Colonel de la Rocque. Chacun ses traditions. Pour les uns, c’est la Casuistique, pour les autres la Dialectique. Effectivement Monsieur Gilbert Albergel, nous ne parlons pas la même langue.

Une fois le cadre posé, venons-en au fond

Entendre Monsieur Gilbert Albergel donner des leçons de Laïcité à la Libre Pensée, c’est la foire à la saucisse de Montbéliard. C’est la Libre Pensée et les Libres Penseurs qui ont construit la laïcité dans ce pays, pas vous, et encore moins les factotums du CLR. Quel est votre bilan Monsieur Gilbert Albergel et celui du CLR ? Il est à peu près aussi nul que celui que vous avez laissé lors de votre « Grande Maitrise » qui ne maitrisait pas grand-chose. Vous avez tout accepté, tout renié, rien oublié, rien n’appris, comme les Émigrés de l’Ancien-Régime. Vous y avez été tout aussi vite oublié que vous y êtes passé : comme « une flatulence sur une toile cirée ».

Ah oui, au CLR, la Laïcité, c’est un Prix. C’est vrai qu’au CLR ont fait des prix… cassés, on brade la Laïcité pour pas grand-chose. Pour les Laïques authentiques fidèles à Jaurès, Buisson, Briand, la Laïcité, c’est la liberté, la plus grande des libertés, celle de la conscience. Pour vous et vos sbires, c’est la répression, toujours plus d’interdits. Vous n’avez qu’un seul numéro dans votre répertoire téléphonique : le 17, la police, toujours la police pour réprimer toujours plus.

Il faut aussi savoir qu’au CLR, on est toujours à la recherche de « l’Homme providentiel » qui donnera force, places, hochets, décorations et rémunérations ; hier c’était Mitterrand, puis Chirac, puis Sarkozy, puis Hollande, et aujourd’hui Macron. En clair : « La main pour mendier, la gueule pour bouffer », car au CLR, on ne pense pas Monsieur Gilbert Albergel, on compte. Et on sert de domestique au Pouvoir, à tous les pouvoirs quels qu’ils soient, pourvu qu’ils soient en mesure de satisfaire vos appétits. Garibaldi disait à propos des gens comme vous : « Ils sont comme un, mais ils mangent comme mille ».

Hier à « gauche », il était de bon ton d’être contre l’extrême-droite, ce n’était guère risqué. Aujourd’hui, cela l’est beaucoup plus, alors on a trouvé un produit de substitution : les Musulmans. C’est moins dangereux et tellement plus facile. Vous êtes de la même engeance que les Macronistes, vos commanditaires d’aujourd’hui : faible avec les forts, fort avec les faibles.

Vous avez cru bon de reprendre dans votre « Poulet » contre moi (le terme « Poulet » est adéquat, car vous faites œuvre de basse police) les propos des sieurs Jean-François Chalot et Guislain Chevrier, dont j’ai provoqué l’ire en critiquant Jean-Pierre Obin qui est un triste sire xénophobe et dont les « travaux » ne s’appuient sur aucun élément statistique sérieux. C’est le vent qui remplit sa cervelle qui lui sert de guide pour formuler des hypothèses indémontrables, car basées sur des racontars et des bruits de couloir.

Contrairement aux chercheurs et enseignants dont j’ai eu le privilège de recenser leur ouvrage « Laïcité, Discriminations, Racisme » qui montre la réalité des problèmes au sein de l’École publique. C’est un vrai travail, sérieux et de fond, où le Concept ne précède pas la Preuve, comme chez Monsieur Jean-Pierre Obin, dont le postulat est : les Musulmans nous attaquent, ils sont partout, ils s’infiltrent, on finira bien par trouver quelque chose allant dans ce sens. « Mentez, mentez toujours, il en restera bien quelque chose » avait dit Goebbels.

Qui sont-ils ces sycophantes ?

Le premier est un néo-crypto-stalinien toujours à la recherche d’une place, cela vous rapproche. Il change d’organisations comme de chemises, il n’est pas regardant. Il y a quelques années, il me contait tout ingénument (car il est comme vous, il aboie de loin, mais plus près, ce n’est pas le courage qui l’étouffe) pourquoi il avait, une nouvelle fois, quitté son organisation politique pour une autre (ce n’est plus une girouette, c’est un caméléon).

Il me disait « J’ai suivi la majorité ». Voilà un homme de conviction. S’il avait été député le 10 juillet 1940, on sait ce qu’il aurait voté « avec la majorité »… pour Pétain et Laval. Avec une telle force de caractère, il se serait sans doute retrouvé avec Déat à Sigmaringen ou avec Doriot sous l’uniforme de la Waffen SS sur le Front de l’Est. Il n’est pas orgueilleux pour un sou. Le leader nullissimo qui l’a accueilli dans sa nouvelle organisation politique me disait un jour pour me montrer le grand respect que lui inspirait Chalot : « À la LCR, son pseudo était Bronstein ». Un vrai modeste quoi.

Quant au second, il fut plumitif à Riposte laïque, « médias » raciste, xénophobe, fasciste, chrétien, blanc et surtout antimusulman, comme vous sans doute Monsieur Gilbert Albergel, puisque vous aimez tant Jean-Pierre Obin. Dis-moi d’où tu viens, je te dirai qui tu sers et à quoi tu sers.

Je reconnais volontiers qu’au CLR, on n’est pas regardant sur la qualité des produits que l’on reprend à son compte. On est demi-écologiste, on ne trie pas les déchets, mais on les recycle. Car ce monsieur est devenu une référence au Comité-Laïcité-République, un « expert es-musulman ». Il aura changé de crémerie, mais il vend toujours les mêmes salades rances au gout d’une « France éternelle, Blanche et Chrétienne », mais qui sent toujours le moisi, un peu comme le Pétainisme d’hier et le Macronisme d’aujourd’hui.

Pour conclure

Parler de gens comme des Albergel, Chalot et Chevrier, c’est comme faire les poubelles, ce n’est pas ragoutant et cela sent bien mauvais. Mais c’est comme les excréments canins (vous savez ceux qui aboient de loin) sur un trottoir : on contourne, on évite et un jour, on balaie. C’est la dure loi de la propreté et de l’hygiène publique.

Je doute qu’ils soient outillés pour comprendre, mais d’autres peut-être (je suis un éternel optimiste), rappelons-nous ce que disait le grand humaniste et philosophe Silvester Stallone dans Rambo I : « Ce n’est pas moi qui ai versé le premier sang ».

À bon entendeur, salut !

Christian Eyschen, Libre Penseur