Pécresse soutient Israël avec l’argent public – un article publié sur le site Contre-Attaque

Vous connaissez Valérie Pécresse ? Elle est l’incarnation de la déchéance morale et intellectuelle des «élites» française. Candidate catastrophique de la droite extrême aux élections présidentielles, héritière d’un patron de chez Bolloré, multimillionnaire sans jamais avoir travaillé et présidente de la région Île-de-France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour les fêtes de fin d’année, Valérie Pécresse a décidé d’utiliser les fonds publics pour soutenir Israël. À la tête de la région, elle a annoncé le 26 décembre un don de 500.000 shekels, soit 125.000€, à l’ONG israélienne Latet par l’intermédiaire du Fonds social juif unifié, à l’appel de l’institut français d’Israël. Une pseudo «aide humanitaire» qui consiste notamment à fournir l’armée israélienne en «kits pour l’hiver» et en nourriture, alors que cette dernière participe activement à un génocide à Gaza et en Cisjordanie.

Il y a quelque chose de monstrueusement indécent dans cette opération, alors même que 2 millions de civils à Gaza manquent de tout, n’ont plus de maison, survivent entassés dans des tentes, privés d’eau potable et de nourriture en quantité suffisante. Pécresse fait un cadeau à l’armée qui affame ces civils, une armée soutenue financièrement avec des milliards de dollars états-uniens et les armes les plus meurtrières et sophistiquées jamais produites par l’humanité. Comme si ces militaires suréquipés avaient besoin de «kits d’hiver».

L’ONG soutenue par Valérie Pécresse n’a, en 27 ans d’existence, évidemment jamais apporté la moindre aide aux populations palestiniennes. La politicienne utilise donc l’argent des franciliens pour nourrir et habiller les soldats d’un régime génocidaire. Notre lectorat parisien sera content de payer les transports en commun toujours plus cher pour ce genre de facéties. Et Pécresse n’en est pas à sa première ignominie.

Le 13 février 2022, en tant que candidate du parti Les Républicains, elle donnait un meeting très médiatisé de la «droite républicaine» et recyclait une théorie du complot raciste utilisée par les néo-nazis en déclarant : «il n’y a pas de fatalité, ni au grand déclassement, ni au grand remplacement». Littéralement les mots de l’extrême droite néofasciste, les théories utilisées pour commettre des attentats racistes dans de nombreux pays du monde. Sa campagne avait été un fiasco, remboursé en grande partie par de l’argent public.

Mercredi 5 juillet 2023, la même Pécresse décidait de débaptiser un lycée nommé Angela Davis en Île-de-France car ce nom était, selon elle, «contraire aux lois de la République». La «République» en 2023, c’est valoriser des idées néo-nazies mais «cancel» une militante anti-raciste.

Le 10 décembre dernier, Valérie Pécresse retirait le prix Simone Veil à la chroniqueuse Zineb El Rhazoui pour des propos «choquants» à l’égard d’Israël. Cette dernière avait simplement dénoncé le massacre commis par Israël et soutenu la population de Gaza sous les bombes. Zineb El Rhazoui avait répondu par un texte conclu par «Je vous rends votre prix Simone Veil car il est désormais entaché de sang». Valérie Pécresse, raciste en France, colonialiste à l’international, indigne partout.

En France, s’opposer à un génocide est interdit, et toute parole en faveur du peuple palestinien est réprimée, mais financer des crimes contre l’humanité avec l’argent public et mettre le drapeau d’un pays colonial et criminel sur tous les bâtiments officiels est valorisé. Pendant ce temps là, un grand hôpital parisien lance une cagnotte pour se payer un nouveau scanner.

(Source : Contre-Attaque -Lire l’article)